Le prix Puskás de la FIFA

Chaque année, depuis maintenant douze ans, la FIFA décerne au joueur ou à la joueuse qui a marqué le plus beau but de foot de la saison le Prix Puskás. Au cours de cet article sur Alpi Pole, nous allons découvrir tout ce qu’il y a à savoir sur cette prestigieuse distinction.

Ferenc Puskás

La génération d’aujourd’hui baigne dans l’hégémonie du duo Messi-Ronaldo. Mais dans les années 1950, le football mondial a été bercé par la magie de Ferenc Puskás. De son nom complet Ferenc Purczeld Biró, le natif de Budapest est considéré de loin comme le meilleur joueur de l’histoire de la Hongrie. Étant un pur artiste balle au pied et un joueur performant en club comme en sélection nationale, Puskás figure au podium du ballon d’or 1960, notamment à la deuxième place, derrière l’espagnol Luis Suárez.

La création du Prix Puskás

En hommage à cette légende internationale du football, qui a à jamais marqué de son empreinte ce sport par ses dribbles, ses gestes techniques et surtout son instinct de buteur hors pair, la FIFA avait décidé de créer le Prix Puskás le 20 octobre 2009. Ce Prix va récompenser le joueur ou la joueuse qui avait marqué le plus beau but de la saison. L’heureux (se) gagnant (e) est présenté (e) au grand public lors de la cérémonie du FIFA Ballon d’or. Le premier à avoir gagné cette distinction en 2009 a été l’inéluctable Cristiano Ronaldo. Et la première femme étant finaliste du Prix Puskás était l’Irlandaise Stephanie Roche en 2014.

Les critères de sélection des buts

Nombreux sont les critères que la FIFA a mis au point pour sélectionner le but qui mériterait le Prix Puskás. En amont, 10 vont être présélectionnés par la Commission du football de la FIFA, ensuite vont suivre 5 grands critères majeurs. Le premier est le côté esthétique du but. Le second critère est l’importance du match. Puis, vient l’absence du facteur de chance ou d’une erreur commise par l’équipe adverse pendant le but en troisième place. Le quatrième critère est le fair-play. Le cinquième est la date du but : ici on prend en compte de la date par rapport à la saison et non de l’année civile.